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Le stress post traumatique



Qu'est-ce que le stress post traumatique?


Les stress post traumatique (SPT) désigne les troubles psychiques invalidant le quotidien survenus à la suite d'un évènement difficile ou traumatisant. Le stress post traumatique peut survenir suite à de violences physiques, psychologiques, sexuelles, de harcèlement, d'une agression, d'une guerre ou d'un climat violent répété.


Face à un danger extrême, nous pouvons être incapable de bouger, de réagir. Le corps devient figé, comme paralysé. C'est ce que l'on appelle la sidération.



La sidération au niveau cérébral


Lorsqu'il y a un danger, l’amygdale, cette glande qui s'occupe de décoder les émotions et les stimulus de menace, qui est en sorte notre système d'alarme, s'active rapidement et déclenche des substances chimiques pour préparer la réaction et la fuite face à la menace.


Face au danger, l'amygdale provoque entre autre la production des hormones du stress (le cortisol et l'adrénaline) par les glandes surrénales qui se situent au-dessus des reins.


Au niveau de l'organisme, il se produit donc une tension. Le flux sanguin, la respiration et le rythme cardiaque s'accélèrent. Les muscles sont contractés pour permettre la fuite.


En cas de danger extrême, se produit alors un phénomène de surchauffe. L'amygdale s’affole et les centres régulateurs, qui analysent et modèrent l'information, sont comme dépassés et saturés.


La victime se trouve dans un état de sidération dû à l'amygdale qui surchauffe, ce qui provoque un état de paralysie et une incapacité à agir. La victime ne peut plus bouger, ses muscles sont tétanisés, elle ne peut plus parler, crier, pleurer ou se défendre. Elle est dans un état de stress extrême.


Le cerveau va libérer alors des substances chimiques comme la morphine et la kétamine afin d'éviter que le survoltage de l'amygdale ne provoque un arrêt cardiaque, provoquant une sorte de court-circuit pour faire disjoncter le système d'alarme. Ainsi l'amygdale se retrouve isolée, protégée comme dans un cocon. La production de l'hormone du stress, le cortisol, est stoppée.


Alors que la violence continue, la victime se trouve ainsi dans un état de déconnexion, déconnectée du monde, coupée de ses émotions. Elle ne ressent plus rien, comme anesthésiée et déconnectée de la réalité. C'est ce que l'on appelle la dissociation.


C'est cet état dissociatif qui permet de rester en vie.


Parfois, l'évènement traumatique peut être vécu in-utero ou de manière répétée ou insidieuse dans l'enfance, créant ainsi un état quasi permanent de dissociation chez l'enfant subissant de la maltraitance physique, psychologique ou psychique dans son environnement.



Le stress post-traumatique


Mais cette dissociation provoque des dégâts sur le système nerveux. En cas de surchauffe, l'amygdale ne permet pas d'évacuer le traumatisme de l'évènement vers l’hippocampe, le système de mémorisation et d'analyse des souvenirs. Le traumatisme endommage les arcs réflexes, les circuits neuronaux suivis par un réflexe nerveux, créant ainsi un raccourci neuronal.


Le moment du traumatisme va rester piégé, engrammé dans l'amygdale, faisant ressurgir à chaque souvenir du traumatisme ou dans des moments anodins du quotidien un état de stress intense : c'est ce que l'on appelle le syndrome du stress post traumatique (SSPT), handicapant plus ou moins gravement la vie de la victime.


La personne peut alors développer des troubles fonctionnels comme du stress, de l'anxiété, de l'irritabilité, des débordements émotionnels, des phobies, des TOC, des troubles alimentaires, des troubles du sommeil, une confiance en soi et une estime de soi altérée, menant vers de la dépression ou du burn-out.



Comment traiter le stress post traumatique?


Il est effectivement nécessaire de s'occuper de son traumatisme lorsque les troubles sont trop importants. Un traumatisme est un événement que la personne a subi, qu'elle ne voulait pas vivre, et qui continue d'avoir un impact sur son quotidien.


Il existe toutes sortes de thérapies efficaces pour traiter le syndrome du stress post traumatique : la psychothérapie, la thérapie cognito-comportementale, l'hypnose, l'EMDR, la constellation familiale...


Souvent ces thérapies se révèlent efficaces pour aider la personne à digérer son traumatisme et ainsi supprimer ou diminuer fortement ses troubles fonctionnels.


Mais parfois, je constate en cabinet que les thérapies dites analytiques ne permettent pas de soulager la personne. Les troubles fonctionnels comme l'anxiété, le stress, les angoisses ou l'hypervigilance persistent. J'ai donc chercher une approche plus profonde et durable pour aider là restaurer l’équilibre au niveau du système nerveux.


Je me suis formée à la neuro-pédagogie, une technique thérapeutique située entre les neurosciences, la psychologie et la pédagogie pour apporter un mieux-être des aspects fonctionnels nerveux et vivre une vie harmonieuse et épanouie.



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